Savoir…

Le ratio de diagnostic du TDAH est de 3 garçons pour 1 fille dans l’enfance, puis de 1 homme pour 1 femme à l’âge adulte. Cela s’explique notamment par le fait que chez les filles, l’expression de leurs symptômes est plus subtile, qu’ils se manifestent à un âge plus tardif, qu’ils sont initialement moins spectaculaires que chez les garçons, et que les échelles d’évaluation du TDAH encore utilisées pour le diagnostic par les cliniciens ont été créées à l’origine pour les garçons. Le TDAH chez les filles est souvent un handicap caché, de nombreuses filles n’étant pas ou mal diagnostiquées pendant l’enfance et l’adolescence. Elles atteignent l’âge adulte sans aucune connaissance de ce qui leur rend la vie difficile.

Pourtant, les femmes avec un TDAH non diagnostiqué présentent des risques de comorbidité plus importants et une plus grande gravité des résultats que les hommes. Les problèmes qui font surface à l’âge adulte sont souvent diagnostiqués à tort comme des dépressions, des troubles du comportement alimentaire, de l’anxiété ainsi que d’autres comorbidités.

Les femmes avec TDAH sont plus susceptibles de présenter des symptômes d’inattention, une tendance à intérioriser les symptômes et une implication hormonale, en particulier pendant la puberté et la ménopause. Les femmes sont plus obligées de se conformer et de répondre aux attentes de la société, ce qui est extrêmement difficile pour celles qui ont un TDAH non diagnostiqué ; elles développent donc un sentiment d’inadéquation, de culpabilité, de honte, de faible estime de soi et ont tendance à avoir une mauvaise perception d’elles-mêmes. La plupart des femmes vivant avec un TDAH non diagnostiqué souffrent de stress psychologique chronique, d’anxiété et de dépression, et sont enclines à avoir des dynamiques relationnelles malsaines et des désaccords conjugaux.

 

Il existe une grande disparité entre leurs fonctionnements intellectuel et social/émotionnel chez les femmes avec un TDAH non diagnostiqué et un QI élevé, qui semblent avoir réussi sur le plan professionnel et académique. Pour masquer les symptômes, elles compensent au détriment de leur santé mentale ; le perfectionnisme est monnaie courante dans ce groupe, ainsi que la réticence à demander de l’aide, ce qui aboutit à avoir moins de chances d’être diagnostiquées. 

L’épuisement professionnel est un phénomène courant chez les femmes avec TDAH et parfois, mais pas toujours, cela peut conduire à un diagnostic de TDAH et de comorbidités associées. Dans de trop nombreux cas, cependant, cela conduit à un diagnostic erroné des comportements observables; la dépression, les troubles du comportement alimentaire et/ou des troubles anxieux étant à nouveau les plus typiques (Dr Ellen Littman, Conférence Bruxelles octobre 2017 : https://www.additudemag.com/webinar/emotional-dysregulation-adhd-teens-relationships/)

Les problèmes de comorbidité chez les femmes avec un TDAH non diagnostiqué comprennent l’anxiété, l’instabilité émotionnelle, la dépression, les problèmes chroniques de sommeil, le trouble bipolaire, la dépendance à des substances, les troubles du comportement alimentaire, les comportements addictifs et les troubles de la personnalité.

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