Le TDAH chez les femmes étant encore très mal compris, ces femmes risquent d’être mal diagnostiquées ou traitées pour des comorbidités alors que les symptômes sous-jacents de leur TDAH ne sont pas pris en compte. C’est un triste état de fait. L’émotion la plus difficile à gérer après le diagnostic est la prise de conscience de tout ce qu’elles ont perdu parce qu’un autre diagnostic leur avait été donné à partir de leurs symptômes de TDAH.
Les filles avec TDAH ne sont pas identifiées parce que leurs symptômes ne sont pas bien compris, de sorte que beaucoup d’entre elles ne sont jamais orientées vers les services de santé mentale et celles qui sont orientées sont très souvent mal diagnostiquées :
- Dépression
- Troubles anxieux
- Apnée du sommeil ou insomnie
- Troubles de l’humeur
À l’âge adulte, si le problème n’est pas diagnostiqué, leur niveau d’anxiété ne cesse de s’aggraver et beaucoup d’entre elles passent des années à prendre différents types de médicaments contre l’anxiété et/ou la dépression sans que l’on puisse constater d’amélioration de leurs symptômes sous-jacents.